Hormis la paume des mains et la plante des pieds, notre corps est recouvert de poils, présentant une épaisseur et une pigmentation variables. Leur aspect et leur répartition sont gouvernés par la sécrétion des hormones sexuelles, qui permet de distinguer la pilosité dite féminine de la pilosité dite masculine.
Si celles-ci partagent des caractéristiques communes (pilosité des zones axillaires et pubiennes), elles connaissent aussi des divergences notables :
- Chez l’homme, on constate un développement pileux plus ou moins abondant sur le visage (moustache, barbe…) et le corps (torse, épaules, dos, fesses, l’intérieur des cuisses). Il dépend de différents facteurs tels que l’hérédité, l’âge ou le taux d’hormones androgènes (testostérone).
- Chez la femme, du fait d’une concentration moindre en hormones mâles (20 fois inférieure aux hommes), la pilosité est habituellement absente des zones précitées. La présence d’un duvet plus visible au niveau du visage peut toutefois exister sans être pathologique.
Certains dérèglements hormonaux peuvent conduire la femme à développer une pilosité anormale (noire et drue) dans des régions typiquement masculines, comme le torse, le cou, l’intérieur des cuisses ou le dos : on parle alors d’hirsutisme. Un bilan hormonal est généralement demandé.