Isolé pour la première fois en 1934 dans l’humeur vitrée, l’acide hyaluronique est un composé essentiel de notre organisme. Celui-ci est particulièrement abondant dans les tissus cutanés : le derme en concentre d’ailleurs à lui seul plus de 50 % de son volume total. Associé au collagène et à l’élastine, il joue un rôle majeur dans le soutien de la peau en lui conférant son élasticité et sa souplesse.
Avec l’âge, mais aussi sous l’influence de différents facteurs (exposition au soleil, chute des hormones, manque d’hydratation…), sa production tend à diminuer, entraînant les premiers signes du vieillissement cutané. On assiste alors à une perte de densité notable de la peau débouchant sur la formation de rides et de dépressions esthétiquement préjudiciables, ainsi qu’à un affaissement du visage.
Les injections d’acide hyaluronique visent justement à pallier ce déficit en atténuant ces stigmates du temps et les complexes qui en résultent. Recourant à des produits plus ou moins cohésifs selon les zones à traiter, elles s’attachent principalement à combler les rides et ridules, restaurer le volume de la face ou redessiner un ovale du visage harmonieux. Elles peuvent également corriger certaines asymétries. En prévention, elles assurent le maintien de la tonicité et de l’hydratation profonde des couches de la peau (dans des soins comme la mésothérapie ou le Skinbooster).