Perdre des cuisses

Sur le plan anatomique, la cuisse constitue la région des membres inférieurs comprise entre le bassin et le genou. Naturellement sujette à l’accumulation des adipocytes (cellules graisseuses) chez la femme, elle se double parfois d’un relâchement cutané important. Aussi, elle est soumise à deux grands types de défauts :

• la formation d’amas graisseux localisés (lipoméries) : ceux-ci siègent préférentiellement sur la face interne de cuisse, sur leur zone arrière (banane sous-fessière) ainsi qu’au niveau de la culotte de cheval ;
• l’apparition de cellulite : elle forme des capitons (peau d’orange) conférant à la peau un aspect irrégulier et gondolé.

Des cuisses fortes ou relâchées alourdissent exagérément le bas du corps et s’accompagnent d’un manque de fermeté et de tonicité. Jugées flasques et disgracieuses, elles concentrent des complexes profonds, empêchant la personne de se dévêtir en public, de porter une jupe, ou des vêtements moulants qui feraient ressurgir ses rondeurs.

Plus sujet au stockage adipeux dans le haut du corps, l’homme demeure relativement épargné par l’accumulation de graisses dans les cuisses. Chez la femme en revanche, cette situation s’inverse : sa forte imprégnation hormonale, notamment lors de la grossesse ou de la puberté, la conduit à développer davantage de tissus adipeux dans les membres inférieurs (morphologie gynoïde). Cette dernière est également plus soumise à la cellulite par la conformation croisée de ses fibres sous-cutanées.

D’autres facteurs semblent aussi influer, tels qu’une alimentation déséquilibrée ou trop calorique, une activité physique insuffisante (défaut de musculature) ou la génétique (prédisposition familiale). La cellulite des cuisses se trouve encore majorée par une circulation sanguine et lymphatique défaillante, qui entretient un cercle vicieux entre rétention d’eau et augmentation du volume des cellules adipeuses : ce phénomène est d’ailleurs plus sensible à la ménopause.