Très probablement issues de l’expression anglaise love handles, les poignées d’amour correspondent à une accumulation sous la peau de cellules adipeuses au niveau des hanches, dans le bas du dos jusqu’à la zone externe de l’abdomen. Elles se traduisent par des bourrelets disgracieux palpables que l’on peut saisir aisément avec les doigts.
Compressée dans des vêtements moulants, cette graisse abdominale et dorsale ressort nettement en formant des renflements et replis inesthétiques. Éliminer les poignées d’amour permet ainsi de redessiner une silhouette globalement plus affinée.
Les poignées d’amour sévissent au sein des deux sexes, notamment sous l’effet de facteurs hormonaux. Elles peuvent survenir chez la femme sous le coup des modifications physiologiques de la puberté, de la grossesse ou de la ménopause. Dès l’âge de la quarantaine, elles rattrapent également les hommes en proie à une fonte musculaire plus marquée, favorisant la rétention graisseuse au niveau du ventre.
En dépit d’un exercice physique régulier et d’une alimentation équilibrée, perdre ses poignées d’amour n’est pas chose évidente. Elles ne sont d’ailleurs pas systématiquement corrélées au surpoids, affectant aussi des sujets minces et actifs. La piste génétique, avec une prédisposition au stockage adipeux dans cette zone, est alors évoquée.
Néanmoins, il va de soi qu’une mauvaise hygiène de vie (consommation d’aliments hypercaloriques, trop glucidiques ou lipidiques, ainsi qu’une sédentarité excessive) ne peut que précipiter leur survenue.