Il n’existe pas un, mais des types de peaux. Ceux-ci obéissent plus précisément à la classification de Fitzpatrick, qui range les phototypes en 6 niveaux distincts selon leurs caractéristiques typiques et leur capacité à bronzer lors d’une exposition solaire :
- Phototype I: peau très pâle, parfois ponctuée de taches de rousseur, chevelure rousse ou blonde, yeux bleus ou verts. La peau brûle toujours au soleil sans jamais bronzer.
- Phototype II: peau très claire, chevelure rousse ou blonde, yeux clairs ou noisette. La peau brûle facilement au soleil et peine à bronzer.
- Phototype III: peau claire, qui brûle légèrement au soleil et bronze au fil des expositions.
- Phototype IV: peau mate, qui bronze facilement et brûle très peu.
- Phototype V: peau foncée, qui brunit facilement et brûle rarement.
- Phototype VI: peau très foncée ou noire, non sujette aux coups de soleil.
Il existe deux techniques d’épilation durable : l’épilation électrique et l’épilation laser. Si la première convient indifféremment à tous les phototypes, la seconde a longtemps fait l’objet de contre-indications sur les peaux méditerranéennes, noires ou métissées.
En effet, l’épilation au laser cible la mélanine, responsable de la coloration du poil, pour désintégrer le follicule pileux associé. Or, c’est précisément ce même pigment qui est à l’origine de la carnation des peaux mates. En n’opérant pas assez finement la distinction entre peau et poil, les anciens dispositifs laser restaient proscrits sur les carnations foncées (phototype IV à VI), sous peine d’occasionner des brûlures ou une hyperpigmentation durable.
Avec l’avènement de nouvelles technologies, comme le laser Nd:YAG, il est aujourd’hui possible d’épiler les peaux sombres en toute sécurité, grâce notamment à un ajustement précis de la longueur d’onde. La mélanine pigmentaire est ainsi contournée pour atteindre la racine du poil en profondeur, sans abîmer la peau.