Si la pilosité a longtemps été un symbole de virilité et de séduction chez l’homme, sa connotation a quelque peu évolué au cours des dernières années. La « chasse aux poils » s’est en effet grandement popularisée chez les deux sexes, au point qu’afficher un torse glabre ou épiler un dos velu ne surprend plus.
L’épilation chez l’homme répond usuellement à différentes problématiques :
- Un souci esthétique : une pilosité excessive peut renvoyer une image peu flatteuse et peu attrayante, surtout auprès de la gent féminine. De fait, de nombreuses demandes touchent le dos, le torse ou le ventre.
- Un souci hygiénique : les poils peuvent abriter des germes ou bactéries à l’origine d’odeurs corporelles. Comme chez la femme, les zones axillaires ou pubiennes sont davantage concernées.
- Un souci fonctionnel : dans un objectif de performance et d’aérodynamisme, certains sportifs optent pour une épilation partielle ou intégrale. Dans certaines disciplines artistiques (gymnastique, danse classique…), un corps glabre est traditionnellement de rigueur.
- Un souci physiologique : un rasage répété et mécanique de la barbe favorise la formation de poils incarnés, pouvant déboucher sur une folliculite (inflammation des follicules pileux). Celle-ci se manifeste par l’apparition d’une pustule rouge ou blanche disgracieuse à la base du poil.
- Un souci pratique : pour les hommes souhaitant rester imberbes, le rasage doit être effectué de façon quotidienne. L’élimination définitive du poil permet de s’affranchir de ce rituel chronophage. Les techniques d’épilation durable peuvent également redessiner une ligne de barbe nette et grandement faciliter son entretien.