La face interne du bras est traditionnellement le siège d’un double phénomène : la formation d’amas lipidiques (résultant de composantes hormonales, génétiques et diététiques) et un relâchement des tissus (largement favorisé par la pesanteur). À terme, cette combinaison de facteurs dessine un bras dit « en chauve-souris », distendu et flasque, présentant des plis cutanés particulièrement disgracieux.
Si la pratique sportive, notamment les exercices musculaires sollicitant les triceps brachiaux, aide à retrouver une certaine tonicité, l’amincissement des bras se fait rarement sans mal du fait de leur faible propension à s’affiner.
Les bras centralisent pourtant des complexes importants, ressurgissant fréquemment à l’approche de l’été. Leur exhibition à travers le port de chemises à manches courtes ou de débardeurs est alors soigneusement évitée. Dans les cas avancés, des bras trop relâchés posent plus généralement des problèmes lors de l’habillement.
La concentration de cellules adipeuses (adipocytes) est habituellement plus importante chez l’homme du fait de son modèle androïde : celui-ci favorise la prise de poids dans la partie supérieure du corps. Pourtant, les bras semblent globalement peu impactés.
La femme en revanche est plus volontiers touchée, surtout après la ménopause sous l’effet de modifications hormonales qui affectent sa constitution gynoïde. Chez cette dernière, le développement d’une cellulite aqueuse (rétention d’eau) ou graisseuse (épaississement du tissu adipeux) est par ailleurs fréquent, occasionnant un effet peau d’orange inesthétique. Non nécessairement corrélés au surpoids, les fameux « bras qui pendent » concernent aussi les sujets minces.
Les bras trop forts résultent toutefois de facteurs multiples, bien souvent concomitants. Avec l’âge, le vieillissement cutané provoque un affaissement des tissus qui accentue leur aspect relâché. Une alimentation déséquilibrée, trop riche en lipides et en glucides, encourage en parallèle l’accumulation des adipocytes dans les membres supérieurs. À noter qu’il subsiste très vraisemblablement un terrain génétique prédisposant.
Important : après une perte de poids massive, on assiste souvent à une chute conséquente des tissus du bras. Trop longtemps étirée par un surplus graisseux, la peau perd en effet en élasticité et peine à regagner sa place initiale.