De manière générique, l’alopécie masculine correspond à une perte de cheveux anormale et conséquente survenant chez le sujet de sexe masculin. Il convient toutefois de distinguer une chute capillaire temporaire consécutive à un choc physique ou psychologique (effluvium télogène) et les formes durables et évolutives de calvitie.
Dans la grande majorité des cas, le dégarnissement du cuir chevelu chez l’homme est associé à une alopécie dite androgénétique. Cette forme particulière de calvitie touche essentiellement le sommet du crâne (vertex) ainsi que les golfes temporaux et frontaux. Elle laisse cependant intact un liseré de cheveux au niveau de la nuque et des tempes, délimitant la « couronne hippocratique ». Débutant parfois très précocement, cette affection tend à se développer de façon plus marquée avec l’âge.
La calvitie androgénétique progresse en différents stades présentés exhaustivement dans la classification de Norwood. Elle commence par un affinement des tiges capillaires : les cheveux perdent en densité et forment un duvet qui laisse entrevoir le cuir chevelu par transparence. Si aucun traitement n’est mis en place, le bulbe capillaire ne parvient plus à assurer le renouvellement du cheveu, ce qui entraîne sa perte irrémédiable.
Bien que répandue, la perte des cheveux chez l’homme n’en reste pas moins une épreuve majeure qui peut résonner comme une rupture identitaire douloureuse. En ce sens, elle peut affecter grandement le pouvoir de séduction et plus généralement la confiance en soi.