Alopécie féminine

La perte des cheveux n’est pas un phénomène typiquement masculin. L’alopécie féminine concernerait en effet près de 20 % des femmes à la quarantaine. Des traitements existent en médecine esthétique pour freiner ou endiguer cette chute capillaire à l’origine d’une souffrance psychologique importante.
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ALOPÉCIE FÉMININE : DE QUOI S’AGIT-IL ?

L’alopécie féminine se définit comme une perte de cheveux anormale chez le sujet de sexe féminin. Lorsqu’elle est temporaire et fait suite à un choc (contexte post-partum, anesthésie, traumatisme psychologique…), elle se résorbe le plus souvent spontanément : on parle d’effluvium télogène. Quand elle s’installe plus durablement en revanche, une alopécie androgénétique est généralement en cause.

Contrairement à ce qui se passe chez l’homme, cette affection ne conduit jamais à une calvitie totale, puisqu’elle ne frappe ni les zones temporales, ni l’occiput, ni la ligne frontale. Elle se traduit plutôt par une perte de densité capillaire au niveau du sommet du crâne (vertex) de plus en plus manifeste avec le temps. Si des cheveux persistent dans la plupart des cas, ils apparaissent clairsemés, très courts ou grisonnants.

Cette installation très progressive de la maladie occasionne un stress conséquent chez la personne touchée. Par ailleurs, l’atteinte de la chevelure, attribut de tout temps associé à la féminité et à la sensualité, entraîne une profonde mésestime de soi.

QUELLES SONT LES CAUSES DE L’ALOPÉCIE ANDROGÉNÉTIQUE FÉMININE ?

On constate que cette pathologie survient souvent lors d’étapes importantes dans la vie de la femme telles que la puberté, la grossesse, la ménopause ou la préménopause. Comme dans l’alopécie masculine, deux causes conjointes sont habituellement retrouvées : l’influence des hormones mâles (androgènes) et une composante génétique qui accroît la sensibilité des bulbes capillaires à leur action.

De façon tout à fait naturelle, la femme produit en effet une petite quantité de testostérone. Sous l’influence de gènes favorisants, cette fraction suffit à stimuler les follicules pileux du cuir chevelu et à accélérer le cycle de renouvellement capillaire. De plus en plus fin, le cheveu tombe plus fréquemment et finit par ne plus repousser. Sous l’effet des androgènes, on observe également une surproduction de sébum qui entrave la bonne nutrition des tiges capillaires.

On comprend donc aisément qu’un déséquilibre hormonal puisse précipiter la chute des cheveux. La prise de contraceptifs oraux, les traitements de la ménopause ou encore le recours aux anabolisants augmentent le risque de développer une alopécie féminine. À noter que le stress, les carences alimentaires ou l’excès de cholestérol fragilisent la santé du cheveu.

LES TRAITEMENTS POUR LUTTER CONTRE L’ALOPÉCIE FÉMININE AU SEIN DE LA CLINIQUE LUMA À RENNES

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Greffe de cheveux

La greffe de cheveux est une solution révolutionnaire pour ceux qui souffrent de perte de cheveux, offrant une alternative durable et naturelle aux traitements traditionnels. Cette technique consiste à transplanter des follicules capillaires de zones denses vers des zones clairsemées, restaurant ainsi une chevelure dense et homogène.
Patiente recevant une injection de mésothérapie dans le cuir chevelu

Mésothérapie capillaire

La mésothérapie du cheveu s’adresse aux femmes à la chevelure en perte de densité, peu vigoureuses ou manifestant les premiers signes d’une alopécie. Elle améliore la qualité des tiges capillaires en nourrissant et en relançant la vascularisation des follicules pileux. Elle peut ainsi endiguer la chute des cheveux chez la femme tout en stimulant leur repousse.

QUESTIONS FRÉQUENTES SUR L’ALOPÉCIE FÉMININE

Une perte capillaire est considérée comme pathologique lorsque plus de 100 cheveux tombent chaque jour. En pratique, des touffes de cheveux accrochées sur un peigne après le coiffage ou un dégarnissement localisé au niveau du cuir chevelu doivent inciter à consulter.

Outre la prise en compte des facteurs hormonaux, certaines mesures simples permettent de limiter la chute des cheveux. Les soins agressifs (permanentes, colorations…), les tractions exercées sur les tiges capillaires (épingles, barrettes, élastiques…) ou les sources de chaleur (séchoirs, fers…) sont en particulier à éviter.
Une alimentation riche en minéraux essentiels (zinc, fer, protéines) ainsi que l’abandon des toxiques (tabac, alcool…) participent à renforcer la chevelure.

Dans la majorité des cas, l’alopécie féminine est entièrement bénigne. Plus rarement, elle peut masquer un dysfonctionnement thyroïdien ou un dérèglement hormonal. Chez la femme jeune présentant un flux menstruel abondant, elle s’explique parfois par une carence en fer (carence martiale).
Important : une chute subite des cheveux par plaques évoque davantage une pelade (maladie auto-immune) qu’une cause androgénétique.

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